samedi 31 mai 2025

Ruée sur le buisson ardent fin mai

C'est l'explosion florale en cette fin de mois de mai, un véritable bouquet de couleurs et de senteurs au jardin et sur les chemins. A commencer par notre buisson ardent (Pyrancatha coccinea) et juste à côté, le céanothe. C'est magnifique, et cela attire massivement les butineurs, un beau spectacle assurément...

Et puis le bourdonnement qui s'élève de tout cela est simplement magique.  

En plus, des cétoines étaient de la partie, pour mon plus grand bonheur, d'une parce que je les adore, de deux parce que nous n'en voyions jamais dans le jardin... 

Le pyracantha dans toute sa splendeur. On croirait presque qu'il a neigé en mai.  


Chrysope verte


L'abeille sauvage grise : une andrène, ou abeille des sables.








 Ci-dessus, un clyte bélier. Ci-dessous : rosier Eisvögel. 

jeudi 29 mai 2025

Préparation de la mare

L'année dernière, nous avions renoncé à creuser un petit trou d'eau d'un mètre (pour que les oiseaux fassent trempette) faute de temps et d'énergie, et peu convaincus par l'endroit retenu. Qu'à cela ne tienne : cette année, l'idée s'est imposée une fois pour toutes, et cette fois, la décision a été prise. Creuser une petite mare d'environ 4 x 3 mètres, dans un endroit plus éloigné du jardin où une faune plus sauvage passe sans être gênée par l'activité humaine ou le bruit (apparemment : hérissons, blaireau, et peut-être même un renard).
 
L'achat d'un caméra nocturne a d'ailleurs permis en cela d'y voir plus clair sur les habitudes nocturnes des animaux.
 
L'occasion de partager un peu sur cette expérience physique (au vu de l'éloignement, de nos moyens et de nos envies, cela a été "tout à la bêche et à la pelle" / pas question de louer un engin à moteur pour si peu et de toutes façons nous n'aimons pas ça / puis "remplissage tout au seau" (nous n'avons pas de tuyau d'arrosage assez long).
 
Sacré boulot ! 

Pour expliquer notre approche. Nous avons consulté différents ouvrages, regardé des vidéos et articles. Nous avons opté pour une mare en trois niveaux : un premier palier d'environ 15 cm de profondeur, puis un second intermédiaire d'environ 25 cm de profondeur, et enfin un trou d'eau vers le centre, d'environ 80-90 cm de profondeur, afin d'essayer d'atteindre une zone "hors gel" l'hiver, et favorable à abriter certaines espèces d'insectes.
 
Le lieu a été également choisi pour son côté " 3/4 ombre - 1/4 soleil en matinée ", afin de limiter le développement d'algues (il y en aura quand même malgré les plantes d'eau que nous mettrons ultérieurement), entre des arbres, mais pas directement dessous.
 
Nos atouts : un sol non caillouteux. 🪨 Plus facile à creuser. Ainsi qu'une déclivité limitée (parce que mettre à niveau le bazar reste difficile).

Les embuches : la distance par rapport à la maison, pour le remplissage de la mare. Il a fallu se taper le remplissage d'environ 850 à 900 litres d'eau à la main. A transporter sur cent mètres, aller, retour. Avec des seaux. 😐Pendant 6 heures. Pour ne pas finir chez le médecin, le transport de bacs de 50 à 60 litres dans la brouette a été salvateur...
 
Voici une petite rétrospective 😉
 


 





"The pit" 🕳

L'inspecteur des travaux pas finis.

Malgré l'absence de cailloux, il peut y avoir de petites racines, aussi faut-il utiliser un feutre ou géotextile, de type "300 g / m²"

Et voilà une fois le feutre installé !
 
 
Puis vient la dernière étape, la pose de la bâche EPDM. L'EPDM est un caoutchouc, bien plus qualitatif et résistant que de la bâche en PVC (mais plus cher aussi). Apparemment, ce serait bien plus durable (au moins 50 ans) et moins polluant pour le sol.
 
Plutôt difficile à mettre en place ! Il faut limiter les plis (pas facile, surtout dans la petite fosse, car il s'agit d'un morceau unique de 6 m x 4,5 m), et ça pèse très lourd (45 kg). 
 
Mais voilà ! C'est fini. Maintenant, on va mettre du petit galet par ci, par là, un peu de sable, puis remblayer ou couper l'excès de bâche EPDM. Enfin viendront des plantes.
 
 




mercredi 28 mai 2025

Le pic épeiche flashé par la patrouille📸 et découverte d'un beau point d'eau caché dans la forêt 🌳

Comme il était possible de s'y attendre, la vieille buche placée dans les bambous était régulièrement visitée par un pic épeiche, qui vient en faire de la charpie tous les jours. Je pense que bientôt, il n'en restera plus rien que des copeaux ! On en remettra une pour qu'il "se fasse le bec" 😉 Je pense que la caméra devrait bientôt avoir d'autres vues intéressantes.


Un petit détour de curiosité par le mini-potager. Cette année, je me suis laissé convaincre de replanter quelques légumes "de base" pour voir si j'arrive à quelque chose. Au programme : pommes de terre (derrière le bac visible, à gauche de la table en plastique), radis, betteraves, carottes, courgettes dans les gros pots et un pied de yakon ! Pour l'instant, tout pousse très bien sauf les carottes (je crois que nous n'avons définitivement pas une terre à carottes, je n'arrive pas...).

En revanche, parmi les trois pêchers qui ont poussé spontanément des vestiges quasi-archéologiques de l'ancien pêcher qui était mort, désormais, les trois jeunes sont en pleine forme et poussent très vite. Cette année, les premiers fruits s'annoncent nombreux, notamment sur deux d'entre eux... Avec un peu de chance, ils iront jusqu'à maturité ? Pour l'instant, on dirait de grosses olives.

Au-dessus : Une vue de l'acanthe dont nous avions "replacé" un bulbe qui n'était promis à rien derrière un bâtiment. Désormais, en pleine forme ! 

Dans la série "vive les boutures" : une sauge microphylla puis une nepeta, bouturée à partir de coupes pas plus longues qu'un centimètre il y a deux ans.


Rosier "Eisvögel".

Très récemment, nous avons découvert en forêt un point d'eau naturel, véritablement caché derrière une butte, complètement à l'abri des regards des passants (de toute façon, personne ne va en forêt se promener sauf nous... alors bon...). Ce point d'eau, je n'ai pas fini d'en reparler à mon avis. J'irai me cacher pour prendre des photos, et c'est très prometteur...

Ci-dessous, une libellule déprimée (une femelle ici).

Libellule déprimée, mais pas dépressive !

Les sureaux ont rarement produit autant de fleurs que cette année. L'occasion de se préparer des rafraîchissements...

"Champagne des fées"

A propos de point d'eau, nous venons d'achever (ou presque) un projet qui nous tenait à cœur, créer une petite mare naturelle dans notre jardin (disons, un point d'eau). A terrasser à la main, même pour 4 x 3 m, cela aura pris un mois avec le travail et le reste du jardin à gérer à côté... mais c'était une bonne expérience, et également très prometteuse. On en reparle dans le prochain post, à suivre !

jeudi 8 mai 2025

Je m'essaie à la macro-photographie

Nos nouveaux joujoux (bien sympathiques en vérité), comme la caméra nocturne et une lentille macro nous permettent de saisir des choses qui nous échappaient jusqu'ici. Cela fait vraiment très plaisir... pour un prix modéré (une lentille est beaucoup, beaucoup moins chère qu'un objectif macro).

Pendant ce temps, le printemps bat toujours son plein, et à vrai dire, les fleurs ont presque un mois d'avance sur les autres années. Certaines finissent leur cycle alors qu'habituellement, ils devraient commencer. A commencer par les genêts à balai, particulièrement précoces cette année...

Grenouille rousse vue en zone humide près de Saint-Germer-de-Fly...

Jacinthes d'Espagne.

Une nymphe au corps de feu ? (Pyrrhosoma nymphula) Ce n'était pas avec la lentille macro mais c'est tout même très détaillé.

 

 La viorne-obier à son apogée.

 

Jamais nous n'avions eu une si belle zone de cerfeuil des bois...

 

Aubépine en fleurs...

 

On peut observer sur les deux photos suivantes comment quelques plantes / arbustes ou buissons peuvent changer la donne en termes de "brise vue". D'abord, "l'avant", sans rien.


Et "l'après" : un saule marsault, et un églantier. Seulement trois ans de pousse, et l'affaire est dans le sac.

Une fleur de néflier :

Les groseilliers croulent sous les baies, qui seront bientôt mûres...

Clyte bélier :

Alors, on passe ensuite aux essais de "macro" : d'abord, une fleur de géranium sauvage (c'est tout petit)


On gagne vraiment en détails quand on zoom...

L'araignée : une tétragnathe étirée ?

Graphosome rayé ci-dessous.

Sans doute une decticelle cendrée, encore non mâture ?

La prochaine, je l'ai nommée "Matrix", comprendra qui pourra.

Larve de coccinelle.

Sans doute un moustique. 

Encore le graphosome. Décidément, on voit que ça peut tout de suite devenir très graphique en macro. Cela va me plaire.

Sinon, nous cherchons à prendre "en flagrant délit" le pic (vert ou épeiche) qui peut mettre en charpie la buche dans les bambous (qui sont en pleine pousse : ils peuvent alors monter jusqu'à 10 cm par jour), mais évidemment, au lieu de cela, une grive est venue devant l'objectif. Un comportement intéressant : elle ramène sur le billot de bois un escargot, qui passe un très mauvais moment, car c'est l'heure du repas pour la grive musicienne...