vendredi 22 mars 2024

Promenade printanière au moulin de Martagny

Le temps : grand beau temps, 17°C ! La végétation pousse dans tous les sens.

C'est l'agitation dans le jardin ! Avec le (vrai) retour du beau temps, tout le monde se réveille, plantes et animaux, tout le monde s'amuse. Les chèvres du voisinage ont l'air contentes...



 

Du coup, un troisième cheval a fait son apparition à côté de chez nous.

Durant ces derniers jours, alors qu'il pleuvait encore, j'ai pu saisir quelques oiseaux dans le jardin, notamment un superbe chardonneret sous la pluie. Nous avons compté jusqu'à 14 (voire 15) chardonnerets en train de picorer, au même moment, ce qui pour nous constitue un record. C'est très encourageant, nous n'avions jamais eu autant de chardonnerets au même moment, nos efforts pour les attirer et protéger semblent porter leurs fruits... Quand on sait que l'espèce est menacée (par le trafic de chardonnerets notamment), c'est un plaisir.


Une pie.

Un pigeon ramier.

J'ai découvert un petit coin de la forêt de Lyons dont j'ignorais l'existence, de l'autre côté par rapport au village où j'habite, à une trentaine de kilomètres environ. Comme quoi, même au bout de seize ans, on en découvre encore.

C'est un véritable coin de campagne (plus "campagnard" que celui où j'habite, c'est dire) enclavé, préservé, calme, une vraie aubaine pour les amateurs de nature et de randonnée. Un signe ne trompe pas : on y découvre immédiatement une grande variété d'oiseaux, plutôt plus rares ailleurs, et il est possible de les observer très aisément.

La balade s'est faite le long de la Lévrière, un petit ruisseau bien sympathique qui alimente le moulin de Martagny, ou ce qu'il en reste.

Près de la rivière, deux orites ont offert un ballet gracieux. Je doute réussir à prendre d'aussi bonnes photos de ces oiseaux magnifiques, parfois difficiles à saisir. Mais bon, à 1/4000e de seconde, on arrive à prendre des clichés parfois surprenants !





Du côté des papillons, une aurore de la cardamine, et un beau paon du jour. Il y avait aussi un citron, mais impossible de le photographier, il volait sans s'arrêter.


Et voilà un pinson des arbres, puis un rouge-gorge pas farouche.






Les muscari en fleurs attiraient tous les butineurs. Ici, un grand bombyl.




Populage des marais.

Les abords de la Lévrière. C'est très bucolique.

 
Belle entrée de ferme.
 
 
J'ai même croisé des violettes blanches. C'est drôle, je souhaitais justement en voir, n'ayant pas la chance d'en avoir dans mon jardin.



mercredi 13 mars 2024

La réserve ornithologique de la Grande Noë

Même après seize ans de vie dans un endroit, on découvre encore des milieux naturels et points d'intérêt à moins d'une trentaine de kilomètres de chez soi, la preuve avec la réserve ornithologique de la Grande Noë, un espace naturel préservé de 500 hectares (bien qu'encore trop proche des zones industrielles et urbaines qui ne sont hélas pas si éloignées... mais c'est comme ça).

Il est possible d'y voir des espèces d'oiseaux très variées, surtout en cette saison où beaucoup nidifient. Certes la promenade est réduite (seulement deux postes d'observation et peu de chemin à parcourir à pied), mais ce n'est pas l'essentiel, car cela reste avant tout un espace protégé. Malgré tout quelques beaux clichés à partager aujourd'hui !

Nous sommes accueillis par une fauvette des jardins.

Et c'est ensuite le plaisir d'admirer tous les grands cormorans qui peuplent les lieux et nidifient dans les arbres ! Évidemment, même des postes d'observation, nous sommes très éloignés d'eux, aussi difficile de zoomer davantage pour éviter la bouillie de pixels...




Et voilà qu'un magnifique grèbe huppé sort des roseaux ! Extraordinaire cet oiseau.



Les cygnes. Le soleil fait briller l'étang, un beau spectacle.

Un foulque macroule.

Les réserves naturelles humides sont naturellement formées de roselières et d'autres plantes palustres, dans lesquelles les oiseaux peuvent se cacher. Il y a également beaucoup d'autres espèces, dont des hérons, des aigrettes, différents variétés de canards, etc. Mais naturellement nous ne pouvions pas voir tout en même temps, d'autant qu'un groupe ornithologique était sur place pour entretenir le site (nettoyage, etc.), du coup, c'était un peu moins calme (après, difficile pour eux de venir à une quinzaine avec un petit bateau à moteur pour faire de l'entretien, en garantissant le minimum de dérangement : on peut leur faire confiance)


Nous avons croisé un couple d'oies bernaches. En voici une. Je me suis cassé la tête à faire le point pour que l'on ne voit plus les branches qui la cachaient...

Et revoilà les cormorans. J'adore ces oiseaux.

Un exemple de nids de cormorans. Cela me rappelle les nids de cigognes, pas très étonnant au demeurant.