Un 7 septembre sous la canicule... Pour marquer le coup, j'ai trouvé un poème de Théodore de Banville (1823-1891).
Il brille, le sauvage Été,
La poitrine pleine de roses.
Il brûle tout, hommes et choses,
Dans sa placide cruauté.
Oui, il brille, il brille même de pleins feux, la température est montée à 33 ou 34°C, et cela depuis quelques jours... J'ai décidé de me risquer à faire une balade dans le jardin pour documenter tout cela...
Il met le désir effronté
Sur les jeunes lèvres décloses ;
Il brille, le sauvage Été,
La poitrine pleine de roses.
Roi superbe, il plane irrité
Dans des splendeurs d’apothéoses
Sur les horizons grandioses ;
Fauve dans la blanche clarté,
Il brille, le sauvage Été.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Si vous souhaitez laisser un commentaire...