Enfin, enfin, quelques heures de repos, de répit, et un franc soleil, pour me permettre de sortir prendre quelques clichés. Il aura fallu attendre le hasard du 14 juillet. Bon, en attendant de partager très rapidement quelques belles vues variées du jardin et des pâtures alentour, aujourd'hui, je me sens l'envie de montrer mes chats. Enfin, quelques uns ! Difficile de photographier les sept le même jour... En voilà toujours cinq.
Mais ils ne sont pas toujours à l'honneur sur ce blog et si je m'écoutais, je posterais les *centaines* de photos qui s'amoncellent sur le disque dur ;-) Quelques unes fraîches du jour suffiront.
Obéron aime poser devant les immortelles...
Longues oreilles, des crocs intacts, des vrais ivoires,
Le corps svelte quoique râblu,
Son beau pelage court et gris à barres noires
Lui faisant un maillot velu ;
Des yeux émeraudés, vieil or, mouillant leur flamme
Qui, doux énigmatiquement,
Donnent à son minois le mièvre et le charmant,
D’un joli visage de femme.
Avec cela rôdeur des gouttières, très brave,
Fort et subtil, tel est ce chat,
Pratiquant à loisir le bond et l’entrechat,
Au grenier comme dans la cave.
Maurice Rollinat, Les Bêtes, Etude de Chat, 1911.
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