L'année dernière, nous avions renoncé à creuser un petit trou d'eau d'un mètre (pour que les oiseaux fassent trempette) faute de temps et d'énergie, et peu convaincus par l'endroit retenu. Qu'à cela ne tienne : cette année, l'idée s'est imposée une fois pour toutes, et cette fois, la décision a été prise. Creuser une petite mare d'environ 4 x 3 mètres, dans un endroit plus éloigné du jardin où une faune plus sauvage passe sans être gênée par l'activité humaine ou le bruit (apparemment : hérissons, blaireau, et peut-être même un renard).
L'achat d'un caméra nocturne a d'ailleurs permis en cela d'y voir plus clair sur les habitudes nocturnes des animaux.
L'occasion de partager un peu sur cette expérience physique (au vu de l'éloignement, de nos moyens et de nos envies, cela a été "tout à la bêche et à la pelle" / pas question de louer un engin à moteur pour si peu et de toutes façons nous n'aimons pas ça / puis "remplissage tout au seau" (nous n'avons pas de tuyau d'arrosage assez long).
Sacré boulot !
Pour expliquer notre approche. Nous avons consulté différents ouvrages, regardé des vidéos et articles. Nous avons opté pour une mare en trois niveaux : un premier palier d'environ 15 cm de profondeur, puis un second intermédiaire d'environ 25 cm de profondeur, et enfin un trou d'eau vers le centre, d'environ 80-90 cm de profondeur, afin d'essayer d'atteindre une zone "hors gel" l'hiver, et favorable à abriter certaines espèces d'insectes.
Le lieu a été également choisi pour son côté " 3/4 ombre - 1/4 soleil en matinée ", afin de limiter le développement d'algues (il y en aura quand même malgré les plantes d'eau que nous mettrons ultérieurement), entre des arbres, mais pas directement dessous.
Nos atouts : un sol non caillouteux. 🪨 Plus facile à creuser. Ainsi qu'une déclivité limitée (parce que mettre à niveau le bazar reste difficile).
Les embuches : la distance par rapport à la maison, pour le remplissage de la mare. Il a fallu se taper le remplissage d'environ 850 à 900 litres d'eau à la main. A transporter sur cent mètres, aller, retour. Avec des seaux. 😐Pendant 6 heures. Pour ne pas finir chez le médecin, le transport de bacs de 50 à 60 litres dans la brouette a été salvateur...
Voici une petite rétrospective 😉
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"The pit" 🕳 |
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L'inspecteur des travaux pas finis. |
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Malgré l'absence de cailloux, il peut y avoir de petites racines, aussi faut-il utiliser un feutre ou géotextile, de type "300 g / m²" |
Et voilà une fois le feutre installé !
Puis vient la dernière étape, la pose de la bâche EPDM. L'EPDM est un caoutchouc, bien plus qualitatif et résistant que de la bâche en PVC (mais plus cher aussi). Apparemment, ce serait bien plus durable (au moins 50 ans) et moins polluant pour le sol.
Plutôt difficile à mettre en place ! Il faut limiter les plis (pas facile, surtout dans la petite fosse, car il s'agit d'un morceau unique de 6 m x 4,5 m), et ça pèse très lourd (45 kg).
Mais voilà ! C'est fini. Maintenant, on va mettre du petit galet par ci, par là, un peu de sable, puis remblayer ou couper l'excès de bâche EPDM. Enfin viendront des plantes.
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